Nous partageons le repas sur Idéfix.

Pour éviter de talonner, j'ai mis un pare-battage sous l'arrière, on le voit un peu.

Après le feu d'arficice du 14 juillet, la plupart des bateaux au loin sont rentrés.

La petite houle, que l'on voit sur la photo, nous prend par le côté. Elle ne s'est pas calmée la nuit, donc nous avons mal dormi. Nous ne nous sommes pas méfiés car dans le Golfe du Lion, près de Montpellier, la mer est généralement plate la nuit.

La grand voile est ferlée sur la baume qui est tenue par un lazy-jack. Pour l'immobiliser, je rajoute un bout en plus du palan pour trianguler.

Le matin suivant, visite de l'ïle de Saint Honorat, arrêt dans le Port des Moines.

Nous trouvons un place grâce à notre faible tirant d'eau.

Il n'y a presque pas d'eau autour du Fort ! Nous cherchons le passage. A faible vitesse, si on touche, nous remontons un peu la dérive.

Derrière le Fort, l'Abbaye de Saint Honorat, toujours en activité ; les moines cultivent et entretiennent l'île.

Nos amis nous rejoignent, nous partageons le repas à couple.

Nous sommes dans 20 cm d'eau, on voit même l'ancre arrière de Jean-Marc.

Les enfants ont pieds pour la baignade, ils explorent les fonds, les rochers, les crabes. L'eau est particulièrement claire, alors attention aux oursins !

Nous repartons. Voici le Globe 530 .4 et l'astuce 21.
Au près, par force 2, les vitesses sont identiques.

On peut admirer le généreux rond de chute de la grand voile de l'Astuce.

Jean-Marc, souhaite barrer le Globe pour mieux le sentir. Nous faisons un échange de barreurs en mer !

Je suis déjà à bord de l'Astuce avec Florence et Jean-Marc saute de l'arrière de l'Astuce sur l'étrave du Globe.

Puis nous passons dans le chenal entre l'île de St Honorat et l'ïle Ste Margurite. Annie aime voir la côte, faisons de rase cailloux, au portant.

Nous sommes tous les deux très avancés dans le cockpit, c'est pour soulager la jupe (l'arrière), le Globe marche mieux ainsi.

Le soir, la rando trimaran nous quitte et rentre sur le continent. Nous trouvons une petite crique sur l'île de St Honorat.

Il y n'y a pas assez d'eau pour l'hélice, alors nous avons manoeuvré les bateaux les pieds dans l'eau, sans mouiller les genoux.

Les bateaux plus gros sont obligés de rester en mer.

Le soir venu, les derniers touristes partis, nous mettons les Globe près de la plage.

Nous nous réveillons dans ce paysage magique !

Pour parer l'éventuelle houle qui nous avait gênés la nuit précédent, j'ai frappé la drisse de spi sur une racine, stabilisant le roulis. Je préfère la drisse de spi, qui est au niveau des haubans, à la drisse de GV qui est à la fragile tête de mât.