2006 - Le Lac Léman en Globe 530.4
Avec Idéfix, notre Globe 530.4 flambant neuf, nous avons navigué 11 jours mi-juillet 2007 avec souvent peu de vent, pas mal de chaleur. Une bonne surprise cependant : très peu de touristes dans un site pourtant particulièrement attrayant :
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A consulter et même imprimer : le
site des ports du Léman :
http://www.ports-leman.ch/ Nous avons fait de nombreuses haltes pour visiter les villes et même l’arrière pays (train à crémaillère, mine de sel, …) |
Le vent ! Même appontés derrière la jetée d’un port, il nous est arrivé parfois de recevoir des paquets d’eau qui passaient par-dessus (et qui rentraient jusque dans la cabine si nous nous garions dans le mauvais sens). |
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Astuce : On découvre que, dans les
ports, ce sont les bouées rouges qui sont réservées aux visiteurs. Astuce bis : Le pare-batage se fixe rapidement à la poignet du trapèze ! |
Les orages ! Attention, extrêmement imprévisibles, bien
surveiller le ciel et se hâter vers un abri si les feux oranges
clignotants des ports commencent à clignoter signalant un orage imminent
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Les mises à l’eau
Elles sont bien répertoriées et très nombreuses sur le site des ports du Léman. Elles sont généralement gratuites
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Les mouillages Il est possible de mouiller la journée, mais pour la nuit, les vents sont bien trop capricieux et imprévisibles.
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La navigation à bord d’Idéfix
Nous avions déjà apprécié le Globe530.4 lors de nos différents essais et mises au point. Mais là, nous sommes tombés amoureux : toutes les manœuvres sont faciles, à notre portée, y compris le spi sur bout-dehors. A chaque risée, le Globe démarre aussitôt. Les amarrages sont faciles, le Globe reste manœuvrant même à basse vitesse. Pour le mouillage, la baille sur le pont avant est un vrai régal ! Lors des navigations un peu longues, le cockpit s’est montré vraiment confortable. |
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La vie à Bord d’Idéfix
Le couchage est spacieux (I,80 m au niveau du bassin !). Mais pour bien dormir, il faut sortir le bout-dehors. La 1ère nuit, nous nous sommes appontés en arrière, ce qui est bien pour le bout-dehors mais tous les passants voient dans le bateau ! Après, nous nous appontions par l’avant pour préserver notre intimité, quitte à faire reculer le globe sur ses amarres pour sortir le bout-dehors. Le petit hublot sur le pont avant est vraiment un élément fondamental de confort, car il permet un courant d’air qui ventile la cabine. Les deux vastes coffres de cockpit permettent de ranger tout le matériel de navigation et de sécurité, ce qui permet de dédier la cabine totalement à l’habitat, au rangement des vêtements et de la nourriture. Nous avions même l’électricité à bord : un éclairage à LED, la charge du téléphone, un ordinateur portable. L’électricité est fournie par une des batteries de la perceuse sans fil : 18 V avec un réducteur de tension pour faire du 12 V) Le réchaud bluet Camping gaz a permis de faire les petits déjeuners et les différents cafés de la journée. On peut même manger dans la cabine (la porte devient la table) mais on est quand même un peu à l’étroit. On préfère manger dans le cockpit.
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Coup de cœur
Port Vieux Rhône : ce petit port est aménagé dans un vieux bras du Rhône, tout à l’Est du lac. Calme, quiétude, une faune très variée dans cette réserve, ambiance Camargue et un bon restaurant à 15 minutes à pied !
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Anecdote Le moteur nous a lâchés (rupture de l’arbre de transmission !), ce qui a écourté notre navigation. Mais nous étions en Suisse, loin de la voiture et sa remorque ! Le jour de la traversée, pétol, nous avons mis presque 8 heures pour traverser, souvent encalminés au milieu du lac. Bonjour les baignades ! Puis nous avons révisé les manœuvres à la voile dans les ports. Anecdote bis |