Envie d'un nouveau bateau
Depuis 1998, on voit sur le marché de nouveaux dériveurs. Alors on pense à abandonner notre vieux Ponant pour un dériveur plus contemporain.
Voilà nos critères, notre cahier des charges de notre bateau idéal, un dériveur léger utilisé en dayboat :
La carène : moderne, elle reste très large à l'arrière. Les bouchains aident à la stabilité.
Performances : elles doivent être supérieures à celles du Ponant ou du 470 standard.
Longueur : environ 5,30 m
Largeur : 2 m ou plus, avec le maître bau vers l'arrière
Poids à vide : environ 200 kg. Ce poids est important pour le comportement routier (pour nous, chaque journée de navigation commence et se termine par la route), mais aussi pour la mise à l'eau sauvage, sur la terre ou le sable, au bord d'un lac par exemple. Ce poids permet également de se "beacher" facilement, sans prendre le risque de rester sur place à la moindre baisse de niveau de l'eau. Enfin, un tel poids permet de faire du rase-caillou, à faible vitesse, sans risquer trop de casse.
Chargement : 4 personnes mini + 150 kg (moteur, nourrice d'essence, ancre, outillage, repas, effets personnels) Dérive : pivotante intégrale, lestée pour améliorer le comportement du bateau, mais aussi pour n'avoir qu'une seule commande (remonter), la descente se faisant par gravité, ce qui permet en cas d'obstacle, une remontée libre, non entravée par la commande de descente. |
Projet
de l'Open 5,70 constructeur Philéas |
Safran : pivotant, allongé pour une meilleure efficacité.
Coffre avant : grand et entièrement accessible pour le rangement. Une petite cabine peut être intéressante.
Coffre annexe : nous apprécions particulièrement un petit coffre dans le cockpit, pour le rangement de petits effets (cigarettes, boissons, crèmes anti UV, appareil photo, ...) lors de nos fréquentes sorties à la journée. Ce coffre, s'il est placé sous le pont avant, ouvert vers l'arrière, ne nécessite pas de porte.
Cockpit : large, spacieux pour 4 personnes, confortable par petit temps et efficace pour la manœuvre et le gros temps.
Pont avant : il doit être accessible, pour la manœuvre de mouillage, mais aussi pour les bains de soleil.
Les francs bords : un peu haut (40 cm), ils permettent de moins se mouiller. La remontée à bord à partir de l'eau doit être facile par l'arrière.
Gréement : le mat facile à gréer et à dégréer à deux, possible à une seule personne. On aime les trapèzes.
Grand voile : il faut pouvoir prendre des ris facilement. Il faut également pouvoir affaler (et hisser) en mer même par gros temps, pour entrer dans un port encombré ou à l'approche d'un mouillage. Dans le gros temps (force 6-7) il faut pouvoir choquer sans que la voile ne faseille. Cela suppose une grand voile entièrement lattée, lattes forcées sur coulisseaux. La baume ne doit pas être trop basse. Le pousse-bas permet de bien dégager le cockpit.
Foc : il doit être sur emmagasineur. La taille du tambour doit permettre l'enroulement par force 7.
Spi : asymétrique, il doit être facile à hisser et à rentrer.
2001 : Reste plus qu'à le trouver, l'essayer et l'aimer ...
2003 : ce bateau existe, c'est le Globe 530
Pour en savoir plus, voir le site de Randonnée Nautique : www.nauticaltrek.com